La décision du gouvernement de l’Ontario de porter gravement atteinte aux services aux francophones de l’Ontario a non seulement choqué les francophones ontariens et du Canada, mais aussi l’ensemble des francophones du monde entier.
En effet, les syndicats membres du Comité syndical francophone de l’éducation et de la formation (CSFEF), qui sont présents dans 35 pays francophones, dénoncent le caractère francophobe de cette décision qui marque un recul important pour les francophones de l’Ontario.
Lorsque l’Ontario est devenu membre observateur au sein de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) en 2016, nous pensions qu’enfin, le gouvernement ontarien s’engagerait dans le respect du fait français et ferait la promotion des droits constitutionnels des 550 000 francophones ontariens. Malheureusement, cet engagement n’aura pas duré plus de deux ans.
Aujourd’hui, Le CSFEF exprimer son appui à l’Association des enseignantes et enseignants franco-ontariens (AEFO) ainsi qu’à l’Assemblée de la Francophonie de l’Ontario dans leur lutte contre l’abolition du Commissariat aux services en français ou son assujettissement au bureau de l’Ombudsman. Ce commissariat doit demeurer indépendant et pouvoir déterminer ses propres priorités.
Nous exprimons aussi notre appui aux francophones ontariens dans leur combat contre l’annulation du projet de l’université de l’Ontario français, car cette annulation aurait des conséquences désastreuses sur la vitalité de la francophonie ontarienne.
Enfin, nous demandons à l’OIF d’intervenir auprès du gouvernement de l’Ontario pour qu’il respecte ses engagements en matière de défense des droits des francophones.
Le Comité syndical francophone de l’éducation et de la formation est une organisation internationale non gouvernementale (OING) accréditée par l’Organisation internationale de la Francophonie et il est le réseau des syndicats francophones de l’Internationale de l’Éducation. Il représente plus d’un million de personnes travaillant en éducation dans les pays francophones.