Après le lancement du rapport international du Programme d’analyse des systèmes éducatifs de la CONFEMEN (PASEC) le 21 décembre 2020, les 14 pays concernés (*) doivent élaborer leurs rapports nationaux, basés sur les résultats de l’étude qui sont disponibles sur le site de la CONFEMEN.
Le CSFEF a tenu une réunion d’information en ligne, le 21 janvier, afin d’informer les syndicats du calendrier des opérations et de recueillir leurs avis sur les modalités d’une action syndicale, au moment de la publication des rapports nationaux.
Dans un premier temps, il y a lieu d’analyser ces résultats, qui concernent le niveau des élèves de l’école primaire, les compétences des enseignants ainsi que leur environnement de travail. Les syndicats doivent demander à être consultés par leur gouvernement afin de présenter leur point de vue et de favoriser l’émergence de recommandations propres à améliorer les performances de l’école et ma condition enseignante.
Si les gouvernements refusaient d’engager un tel dialogue, le comité d’éthique (dans lequel siège le CSFEF) devrait être saisi, car c’est un engagement de la CONFEMEN de travailler avec tous les acteurs de l’éducation, et en premier lieu le personnel enseignant.
Comme l’a dit un camarade lors de la réunion, « le précédent rapport du PASEC en 2014 n’a pas servi à grand-chose, il faut donc œuvrer pour que le PASEC2019 débouche sur des améliorations substantielles des systèmes éducatifs. » À cet effet, le CSFEF s’est dit prêt à préparer des points qui pourraient être approfondis en fonction de la situation dans chaque pays, comme par exemple les effectifs de classe, les infrastructures scolaires, les salaires des enseignants, la formation et le recrutement. Il a également proposé une aide financière pour élaborer la communication syndicale au moment de la publication des rapports nationaux, vraisemblablement courant mars (conférence de presse, brochure, etc.).
Nos partenaires syndicaux ont reconnu qu’ils disposaient là d’une étude scientifique sincère, sur la base de laquelle ils peuvent motiver leurs revendications avec une argumentation solide.
(*) Bénin, Burkina Faso, Burundi, Cameroun, Congo, Côte d’Ivoire, Gabon, Guinée, Madagascar, Niger, République démocratique du Congo, Sénégal, Tchad, Togo.