La mort « au combat » du président de la république du Tchad provoque une situation instable et préoccupante dans le pays. Aucun démocrate ne regrettera la disparition du maréchal-président Déby, au pouvoir depuis 30 ans, qui venait de se faire réélire après avoir éliminé tous les véritables opposants de la candidature aux élections présidentielles. Cependant, la prise de pouvoir par le fils Déby à la tête d’une junte armée et la menace de troupes rebelles sur le pays sont une réelle inquiétude.
Le secrétaire général du syndicat des enseignants du Tchad (SET) nous dit tout simplement « ça ne va pas bien », les écoles sont fermées, la population se terre chez elle.
Par communiqué de presse, les organisations de la société civile et du SET refusent tout système de gestion de l’État basé sur la monarchie et appellent à une transition démocratique organisée par les civils et non une junte armée. Le SET demande concrètement l’organisation d’un forum inclusif de dialogue national regroupant le tchadiens de l’intérieur, de la diaspora, les partis politiques, la société civile ainsi que les politico-militaires afin de trouver de réelles solutions aux maux qui minent le mays.
Le CSFEF soutient cette position des camarades tchadiens et les assure de toute sa solidarité. Le CSFEF exhorte le gouvernement français et l’ Organisation internationale de la Francophonie (OIF) à agir également dans le sens d’une transition démocratique au Tchad.